Quand parler tue

Cent mots par jour. Depuis l’avènement au pouvoir d’un Parti fondamentaliste, les femmes sont soumises à ce quota absurde. Un mot de plus, un seul, et le bracelet-compteur qu’elles portent au poignet envoie une décharge électrique. Aussi, lorsque Jean McClellan se voit proposer de venir en aide au frère du Président, victime d’une aphasie, l’ex-docteur en neurosciences n’hésite-t-elle pas longtemps. La récompense ? La possibilité de s’affranchir – et sa fille avec elle – de son quota de mots. Mais ce qu’elle va découvrir, alors qu’elle recouvre la parole, pourrait bien la laisser définitivement sans voix…

J’ai lu ce livre cet automne, et j’étais très heureuse de retrouver cette autrice dont j’avais adoré le dernier roman, « QI ».

Imaginez un pays où l’on interdirait aux femmes de parler et peut-être même de penser. Dans ce monde, chaque femme a un compteur de mots autour du poignet. Si l’une d’entre elles dépasse cent mots sur une même journée, une puissante décharge électrique lui rappelle qu’elle prend trop de liberté. Les femmes sont en outre cantonnées chez elles. Les fanatiques au pouvoir punissent sans relâche celles et ceux qui ne respectent pas les lois, privant ainsi de liberté la moitié de la population. Même Jean, cette neuroscientifique, n’est plus considérée par ses paires et doit se plier à ce régime…jusqu’au jour où l’on a besoin d’elle. L’histoire devient thriller et l’autrice nous emporte au cœur d’un système que nous ne souhaitons jamais qu’il voit le jour.

J’ai toujours beaucoup aimé les dystopies qui provoquent souvent des séismes intérieurs. L’actualité de la révolution iranienne initiée par les femmes a apporté encore plus de poids à cette lecture. J’ai fermé ce livre avec une forte envie de parler, parler encore et encore sans m’arrêter et le sentiment apaisé qu’ici on ne pouvait pas m’en empêcher.

Même si j’ai préféré « QI »dont je vous ai parlé cet été car je le trouve plus abouti, je vous conseille cependant ce roman qui malgré sa fiction ouvre les yeux sur de nombreuses réalités.

Ce livre vous fait-il envie ? Aimez-vous aussi les dystopies ?

« VOX » un livre de Christina Dalcher aux éditions Pocket. À lire à partir de 16 ans et jusqu’à 99 ans.

Mon panier

Votre panier est vide.

Voir mon panier

Continuer mes achats

Retrouvez-nous sur Instagram
#yvonneandyou

Recevez les bons plans d’Yvonne

Inscrivez-vous à la newsletter Yvonne & You et recevez une fois par semaine nos bons plans et nos actus.

Je m’inscris